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Les bienfaits pour la santé du golf sont infinis. Même un professeur en sciences du sport peut en témoigner. Découvrez l'étude d'Elin Ekblom Bak sur le golf et la durée de vie - et écoutez le témoignage du couple Gillberg qui a vraiment pris ses paroles à cœur.
Parfois, le golf a tout de la chose la plus frustrante que vous ayez jamais faite de votre vie :des clubs désobéissants, des putts qui ne rentrent pas ou encore votre équipement de pluie que vous avez laissé chez vous. Mais rien ne vaut ce sentiment que l’on ressent lorsqu’on est sur le parcours un après-midi d’été de juin avec de bons amis, un bon café dans son Thermos, en train de marcher vers le prochain tee avec deux solides pars derrière vous.
Mais à quel point se sent-on bien ?
Avec l’essor du golf durant la pandémie, la Swedish Gold Federation a senti qu’il était temps de mettre à jour sa boite à idée avec des arguments vantant les véritables bienfaits du golf en matière de santé et de bien-être. C’est ainsi que la Swedish School of Sport and Health Sciences avec Elin Ekblom Bak, professeur en science du sport, à sa tête, s’est vue confier la tâche de compiler un rapport sur les bienfaits du golf sur la santé.
En termes de fréquence cardiaque et de rythme maximal, le golf ne vaut pas le football, le ski de fond ou encore la course à pied. Selon l’âge et la condition physique du joueur, le golf est un sport à intensité basse ou moyenne. D’un autre côté, nous jouons généralement plus longtemps que dans bon nombre d’autres sports, ce qui présente de nombreux avantages en termes de santé. De plus, le golf est le deuxième sport présentant le moins de risques de blessure en Suède, après le Varpa (un ancien jeu de lancer proche de la pétanque ou du lancer de fer à cheval).
Après une partie de golf de 18 trous, vous aurez réalisé en moyenne entre 11 000 et 16 500 pas. Même avec une voiturette, vous réaliserez environ 6 000 pas. Le fait de rester actif, de disputer deux ou trois parties par semaine, par exemple, permet de réduire les risques de contracter jusqu’à 40 maladies courantes. Par exemple le diabète de type 2, les infarctus et la démence. L’activité physique contrebalance les facteurs de risque sous-jacents tels qu’une pression artérielle élevée, l’obésité ou encore une mauvaise condition physique.
Cela peut sembler évident, mais la World Health Organisation (WHO) recommande de réaliser un certain nombre de pas par semaine pour entretenir votre condition physique. Ceci dit, le golf présente d’autres nombreux avantages. Le rapport montre même que les golfeurs vivent plus longtemps que les non-golfeurs.
L’espérance de vie des golfeurs est plus longue de 5 ans que celle des non-golfeurs. Quels que soient le sexe, l’âge et la classe sociale. Ceux qui vivent le plus longtemps sont les golfeurs ayant le handicap le plus faible, ce qui ‘a rien de très surprenant si l’on considère le fait que vous devez jouer assez souvent pour maintenir votre Index. C’est le style de vie actif qui impacte le plus l’espérance de vie, mais les chercheurs considèrent que le golf, à lui seul, représente également un facteur majeur.
Lorsque vous utilisez un driver ou un fer plus long, pour lesquels une plus grande force est requise, vous sollicitez de votre corps entier, notamment les hanches, le tronc, le dos et les épaules. La bascule de poids au niveau de votre stance, lorsque vous jouez votre swing, de vos deux jambes vers une seule, implique également un élément important d’équilibre. Le fait est que votre équilibre commence vraiment à s’affaiblir dès le début de la vingtaine sans exercice régulier. Votre swing, mais également le fait de monter et descendre les pentes ou de marcher sur des surfaces accidentées, vous font travailler votre équilibre sans que vous vous en rendiez compte.
Pour les personnes de plus de 65 ans, les chutes sont souvent à l’origine de fractures et autres blessures. Les conséquences d’une chute réduisent également la qualité de vie, car la peur de tomber à nouveau devient un facteur. Le rapport montre que la confiance en soi et en son équilibre sont bien plus élevés chez les personnes âgées qui jouent au golf comparé à ceux qui n’y jouent pas.
Avez-vous été surpris par les résultats ?
« Peut-être pas surpris, mais ça a fait « tilt ». Bien entendu, beaucoup de gens jouent au golf pour l’amour du sport, le défi et l’aspect social, et pas forcément pour l’activité physique. Pourtant, il y a aussi une grosse activité physique. Lorsque vous vous tenez au premier tee, vous savez que vous avez entre deux et quatre heures de marche qui vous attendent. Je travaille dans la santé publique, et nous incitons les gens à marcher dix minutes après le déjeuner. Je ne me vois pas dire à quelqu’un qui travaille dans un bureau d’aller marcher deux à quatre heures », explique Elin Ekblom Bak.
En plus du nombre de pas, de l’activation des muscles et de l’équilibre, le cerveau est également sollicité avec la concentration, la coordination et la précision requise pour le petit jeu. Sans oublier la frustration occasionnelle. Mais, ce n’est pas tout. Une bonne part du bien-être et de la plus grande espérance de vie dont bénéficient les golfeurs trouve son origine dans le fait de rencontrer d’autres personnes.
Le golf est unique en matière de sens communautaire. Vous pouvez jouer avec ou contre des joueurs de n’importe quel âge et de n’importe quel niveau. Vous vous retrouvez au club house pour partager un repas ou une boisson, ou encore vous faites la connaissances de nouvelles personnes sympathiques. Les parcours de golf vous donnent l’occasion de retrouver des amis, mais également de vous en faire de nouveaux.
Que peut-on dire de l’impact du golf sur la santé mentale ?
« Même si rares ont été les études menées sur le golf dans ce domaine, on peut s’appuyer sur d’autres études portant sur l’importance des relations sociales, des activités de plein air et de la marche, entre autres activités. Toutes ces choses qui contrebalancent la solitude. L’impact des activités de plein air et des relations sociales est très positif, qu’il s’agisse de jouer au golf, d’aller se promener en regardant les oiseaux ou de faire de la randonnée », explique Ekblom Bak.
Il a ét é prouvé que l’activité physique pratiqué en plein air, également appelé « Green exercise », tend à prévenir le stress, l’anxiété et la dépression.
Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez dans une situation délicate, avec un pied dans le bunker et l’autre sur la bordure, essayez de vous souvenir que vous travaillez votre équilibre. La prochaine fois que vous vous retrouverez dans le rough, en train de chercher votre balle, souvenez-vous combien cela est bon pour votre glycémie. Et la prochaine fois que vous avez l’occasion de vous réjouir d’un birdie avec des amis ou des inconnus, réjouissez-vous aussi longtemps que possible.
Elin Ekblom Bak, Maître de conférence en sciences du sport et ancien golfeur professionnel.
S’il est un couple qui a réellement adopté le style de vie des golfeurs, c’est bien Göran (78 ans) et Ann-Britt (77 ans) Gillberg. Lors de la saison estivale, ils vivent au Golf Club d’Askersund à proximité d’Öbrero, à trois minutes à pied du premier tee.
Le couple a débuté le golf il y a plus de 50 ans, par pur coïncidence.
« Je travaillais dans une agence publicitaire ici, à Örebro, et un jour, mon directeur est venu me voir et m’a dit : « Göran, il faut que tu te mettes au golf ». Ils avaient lancé quelque chose qui s’appelait le Swedish Advertising Agency Championship de golf et pour que notre agence publicitaire puissent y prendre part et gagner, nous devions être deux, c’est comme ça que j’ai débuté. Puis Ann-Britt s’est mise également à jouer au même moment ».
Ann-Britt et Göran Gillberg
Quelle serait votre réaction si je vous disais que l’espérance de vie des golfeurs est supérieure de cinq ans par rapport à celle des non-golfeurs ?
«Oui, c’est ce que je dis souvent aussi, que c’est grâce au golf que nous sommes en aussi bonne santé et si pleins d’énergie. On dit qu’il faut faire dix mille pas par jour pour être en forme, et c’est ce que nous faisons durant une partie de golf », déclare Göran.
Les dix mille pas ne sont pas forcément recommandés lorsque vous avez plus de 75 ans, mais cela semble, de toute évidence, porter ses fruits.
À quelle fréquence jouez-vous au golf au plus fort de la saison ?
« Göran joue tous les jours ! OK, c’est peut-être exagéré, mais au moins quatre fois par semaine, en moyenne. Et je joue environ deux fois par semaines », confie Ann-Britt avant de poursuivre :
« Vous savez, lorsque vous commencez au début du printemps, c’est un peu plus intensif, car nous vivons aux abords du parcours de golf. Puis, la fréquence diminue un peu au fur et à mesure de la saison ».
Qu’y a t-il de plus appréciable dans le golf ?
« Ah, cela permet de faire de l’exercice de manière ludique, de marcher et de rencontrer des gens. Il y a tellement d’avantages, mais le principal est de se retrouver en plein air. Et d’avoir simplement un programme du jour ; aujourd’hui nous jouons au golf et cela nous prend 4 heures et demi », déclare Ann-Britt.